CHAP 7. EXPLICATIONS A OK CORAL!!!
« Bonjour les
filles»
dit shéluna. « Nous vous
attendions nous savions qu’à un moment ou un autre, vous nous appelleriez,
enfin nous laisseriez sortir devrais-je dire ».Et cela tout en fixant Jade du coin de l’œil.
« Oui,
maintenant que vous avez eu le temps de réfléchir y’a-t-il des choses que vous
souhaiteriez savoir ? Ou que vous n’avez pas compris ? »
Nous questionna Rhéa, de sa douce voix
cristalline.
« En faite, oui ! Plusieurs même ! Je me
lance » Dit
Jade d’un ton peu assuré.
« Premièrement :
sommes-nous de la même famille ?
« On peux dire
ça ! Effectivement, vous êtes toutes les trois ici, issues de la
descendance de Myrdhin. En effet, ses filles sont chacune, vos ascendantes
directes. » Nous
répondit Rhéa.
« Ok ! À moi deuxièmement : Qui est cet Azael,
j’en ai jamais entendu parler ? »Questionna Cléo.
« Azael, est un ange déchu, il a été banni du paradis
par l’archange Gabriel, vous n’en avez peut être jamais entendu parler et
pourtant vous le voyez au quotidien agir sur votre ville. Les crimes atroces,
la violence en tout genre tous cela est l’œuvre d’Azael. N’avez-vous jamais
entendu vos parents dire que cette ville est l’apogée des crimes? » Expliqua Hestia avec une description digne d’une
enseignante.
« Troisièmement :
Qu’attendez-vous de nous exactement ? » Terminais-je.
« Nous,
personnellement rien ! Mais toutes les personnes qui ont protégés nos
esprits ainsi que celles qui sont dans votre ville constamment en danger
attendent de vous, que vous canalisiez vos pouvoirs afin de les utiliser pour
anéantir Azaël. Et nous sommes là pour vous aider dans votre quête. »Termina Shéluna.
Je regardais mes amies pour voir dans
quel état elles étaient et je constatais que Jade trifouillait ses doigts, une
attitude qui démontrait bien qu’elle encaissait mais qu’elle n’était pas à l’aise.
Quand à Cléo, elle regardait les déesses avec une telle ferveur, qui je dois le
dire me surpris car si il y a bien une de nous trois qui reste un maximum
stoïque dans ces situations, c’est bien elle !
« Bon ! On
en sait un peu plus maintenant » avançais-je «Mais moi, j’aimerais bien que l’on me dise où trouver cet
Azael et comment le combattre car je ne veux pas jouer la pessimiste mais ce
n’est pas en faisant voler une clef, ou bien en regardant dans les mailles d’un
pull que l’on va y arrivé ! »
« Hé ! Je pense que tu es mal placée pour parler !
Si je me rappelle bien, tes rêves ne nous aident pas plus. loin de là ! » Lâcha Cléo sur un ton de reproche.
« C’est pas méchant », me justifiais-je, « Tu prends
toujours la mouche Cléo je faisais une constatation ! C’est tout ! » dis-je en élevant la voix.
« Bon les
filles cessez de vous disputer, dans le fond Eloïse n’a pas tord. Vos pouvoirs
sont loin d’être à leur summum, même si elle n’aurait pas du le dire sur ce ton
très cassant qui n’appartient qu’à elle. Mais en ce qui concerne Azael, je
pense que nous pourrions le repérer assez facilement. Déjà pour commencer,
c’est un homme. » Coupa
Rhéa.
« Super ! Ça ne nous fait plus que 3500 personnes
en cette ville, si nous arrêtons nos recherches à Bezons. »
Renchérit Jade.
« Mais non petite Jade, nous y allons par déduction car
Azael est malin et il se déguise, il ne ressemble pas en tout cas physiquement
à ce qu’il était il y a mille ans, de plus je pense qu’il vit à Bezons ou du
moins pas très loin, car la violence ici est presque palpable dans l’air. Donc,
reprenons c’est un homme et pour pouvoir agir à sa guise, il doit avoir une
marge de manœuvre financière élevée. » Expliqua Shéluna.
« Donc il est riche » Simplifia Cléo.
« Oui et d’après ce que l’on sait, tous les 50 ans il
est obligé de mourir et de se relever. Le dernier pic de guerre élevé étant en
1943, il a du renaitre à cette période donc il avait 50 ans, en 1993. » nous éclaira Hestia.
Je me levais et vérifiais sur mon ordinateur
les faits que venaient d’énoncer Hestia. Effectivement en 1943, les tueries en
tout genre étaient omniprésentes. Normal, au milieu de la Seconde Guerre Mondial,
me direz-vous…
Je recherchais alors sur Google, le
taux de mortalité en 1993, et encore une fois Hestia avait raison, le nombre de
mort était effectivement très faible, cette date correspondait alors à la
renaissance d’Azaël. C’est dingue elle savait vraiment tout sur tout, ça en
aurait été même flippant, si je n’étais pas aussi pragmatique !! Et oui une
chose à la fois.
Bon je fis un rapide calcul mental pas
bien compliqué, je vous l’accorde.
« Donc, si je vous suis bien on cherche un homme riche,
dans les 17 ans et habitant notre ville ou du moins dans les environs, c’est
exact ? » Demandais-je.
« Oui c’est bien cela, enfin si nos calculs sont
correctes »
Déclara Rhéa.
Ils étaient exacts ses calculs, puisque
moi aussi j’en étais arrivée à ce résultat.
« Bon…bah
voyons le bon coté de la chose, ça ne fais plus beaucoup de prétendants»
Rigola Cléo.
Elle était sérieuse ? Jade et moi
regardions Cléo avec un regard désapprobateur.
« Bah
quoi ? Déclara Cléo « C’est vrai, on va pas faire une montagne là ou il n’y en a
pas ! Je m’explique : c’est déjà dur de concevoir tout ça, la magie,
les anges déchus ou non, la guerre entre le bien et le mal, alors si on peut au
moins constater en 5 minutes de discussion, que celui qui veut notre mort,
celle des esprits et faire le mal, n’est
autre qu’un garçon de 17 ans vivant au alentour de notre ville, ce n’est déjà
pas si mal. »Termina-t-elle
tout sourire.
Et ben là ! Pour le coup, j’en restais
sur le c… enfin sans voix. Comment notre petite Cléo si tranquille et
toujours pleine de « loin
je me tiens du domaine de prendre conscience des choses mieux, je me
porte » pouvait
avoir radicalement changé, j’en restais … Bluffée !
« Et bah, dis donc ! Et moi qui t’avais toujours
cru passive de tout. Alors là, pour le coup tu m’surprends ! » Souffla jade.
«Et oui les fillllllleeeesssss ! Va falloir vous y
faire ! J’ai grandi… » Déclara Cléo en ponctuant sa phrase d’un tirage de langue
tout à fait honteux.
Ça y est ! Tout n’était pas perdu,
cette histoire ne nous avait pas enlevé notre Cléo, elle redevenait insouciante
et enfantine comme on l’aimait.
« Bon ! Ce n’est pas que je veux gâcher le plaisir
d’une discussion autour d’un thé » Lançais-je « Mais
mes parents ne vont pas tarder à rentrer et je ne voudrais pas qu’ils tombent
sur vous trois, sans que mes devoirs soient finis » dis-je en montrant du doigt les Mahabhutas.
Quoi ? Je sais que c’est pas poli
de montrer du doigt, mais vu que j’étais fatigué et les nouvelles que nous
venions de mettre à plat, j’pense pas que ça sera la dernière journée crevante
de l’année.
Les déesses retournèrent à leur point
d’origine et les filles partirent en me rappelant que l’on se retrouvait le
lendemain devant chez Jade pour allez en cours.
La soirée se déroula dans le calme, et
heureusement car le bout d’une migraine pointait son nez.
Je me couchais tôt ce soir là, mais
quelques heures après mettre endormie, je sombrais dans un rêve plus qu’étrange.
Je ne peux pas vous le racontez en
détail, car cela m’es impossible. Ce n’était pas ces rêves où on vit une histoire
palpitante, ni de ceux où on hurle de terreur. Juste des images envoyées en
flash. Un jeune homme plus que séduisant au passage, avec les yeux aussi noir
que l’encre. Et comment ne pas me rappeler ses yeux, alors que les flashs de
ses deux iris ténébreux m’assaillaient toute la nuit… Donc je suppose que je fis mon deuxième rêve prémonitoire,
même pas la possibilité de dormir en paix, après une journée harassante.