CHAP 8. LE NOUVEAU
Après cette
nuit mouvementée, inutile de vous dire combien le réveil à été à deux doigt de
passer par la fenêtre ! Et oui il me faut mon nombre d’heure minimum pour
être de bonne humeur donc inutile de vous dire quel était mon état d’esprit en
arrivant devant chez Jade.
« OH ! Toi tu as la tête des mauvais jours » Rigola Jade.
« Effectivement, on va dire que mes rêves n’étaient pas
de tout repos »
Répondis –je.
Je leur
racontais tout de même, en avançant vers l’école, les petits bouts de songes
qui me revenaient, pour être honnête pas grand-chose à part ses yeux noirs
corbeaux.
Arrivées
devant, un agroupement était présent devant le portail, que des nanas. Mais qu’est
ce quelles fessaient toutes là agglutinées devant la grille du collège !
« OUAH ! Ce qu’il est beau le nouveau !! » Entendis-je parler certaines des filles.
A c’était donc
sa il y avait un nouveau. Quesque c’est bête une fille en train de s’extasiée
devant un homme, on se serait cru dans ces salles de cinéma où des que le héros
apparait à l’écran, la salle se remplit d’exclamations puériles en tout genre.
Et oui j’avais prévenues pas de bonne humeur.
Les filles et moi décidions d’avancer malgré la foule qui
s’amassait. Nous venions à peine de passer la grille que Cléo s’arrêta.
Je suivis son
regard et repérais la raison de son arrêt, un garçon se tenait au milieu de la
cour. Il devait avoir notre âge, je pense, un petit blond quand je dis petit
c’est pour un homme, il était plus grand que nous comme même. Il avait le teint
mat et ses cheveux blonds lui retombaient sur les épaules.
« Mon dieu, qu’il est beau ! » S’exclama Cléo.
« Oh, non ! Tu vas pas t y mettre toi aussi » M’énervais-je.
« Arrêt un peu de faire ta princesse Elo ! Il faut
bien avouer qu’il est pas mal, enfin tu ne peux pas comprendre tu es déjà en
couple mais pense aux autres ! » Me répondit froidement Jade.
Bon c’est vrai ! Je pouvais bien
l’admettre en secret, il était pas mal. Moins bien que mon chéri mais pas mal
comme même. Je savais que je les avais vexée, mais tant pis ! Elles
avaient qu’à pas tous prendre au pied de la lettre !
« Bon ! On
avance et on se présente, ou on reste là à le dévisager comme des
sauvages »
Déclarais-je.
« On y va. Je
suppose que l’on obtiendra rien de plus de ta part » Se renfrogna Jade.
Elle me connaissait bien comme même, on
se connaissait depuis que l’on venait de naitre. Les parents de Jade s’étaient
installés dans la maison voisine, pendant la grossesse de Diana, la mère de
Jade. Et on avait grandies ensemble et Cléo nous avait rejoint à l’âge de 5
ans, et depuis on ne s’était jamais quittées.
Sur ces derniers mots, nous nous avançâmes
en directions du surfeur.
« Bonjour, je
me nomme Eloïse et voici Jade et Cléo » commençais-je en désignant mes amies du bout du doigt.
« Enchanté les filles ! Je me demandais si on
allait venir me parler ou juste me regarder au loin comme une bête de foire !
Je m’appelle Gabriel, mais vous pouvez m’appelez Gaby, vous savez ou se trouve
la classe 115 ? »
Répondit Gabriel d’une voix suave.
« Euh ! Et bien c’est le même cours que moi, donc
si sa te dit … ou je
te l’indique comme tu veux » bafouilla Cléo rouge
de honte.
AH ! Ah ! Ah ! Ce
qu’elle pouvait être drôle notre Cléo, avec sa timidité maladive. S’en était
même gênant de se trouver à coté d’elle dans des moments pareil. Heureusement
que je ne fessais pas attention à mon image. Bon d’accord un petit peu comme
même.
« Non pas de souci je te suis … Cléo c’est sa ? » demanda Gabriel aussi rouge que Cléo.
Ils allaient bien s’entendre ses deux
la. Au moindre mot, ils se transforment en tomate.
Cléo inclina la tête en signe
d’approbation et devança Gabrielle en s’éloignant, lui à ses suites.
« Trop drôle ces deux la. Bon ! Nous aussi faut
qu’on y aille sinon on va être en retard » m’adressais-je à Jade.
Elle secoua la tête et me rejoignit
dans la classe.
Allez plus que 4 heures d’enfer et
après détente à la cantine. Les cours se passèrent en se succédant, tous
horribles ! Et enfin le midi arriva pour me délivré de se calvaires. Les
cours ne sont pas faits pour moi, mais je devais mit attelé vu que je voulais
être directrice de marketing.
Je rejoignais les filles à la cantine
et m’installais à la table mon plateau devant moi.
« Alors, raconte-nous
d’où tu viens. »
demanda Jade à Gabriel qui était en face de moi.
« Je viens de
d’emménager avec mes parents à Bezons. Mon père à obtenu une augmentation, donc
on est venu par ici. Avant j’habitais dans le sud près de Toulouse. » Répondit Gabriel.
« Ah ! Ok,
c’est pour sa que tu arrives en cours d’année. Je comprends mieux ! » Répondis-je.
Le repas se finit dans la bonne humeur,
nous permettant de mieux connaitre Gabriel. Il a 15 ans et n’a pas de frère ou
de sœur la chance ! Bon je retourne en cours et après cette journée
d’horreur rentre à la maison.
TOC TOC
Quelqu’un frappe à la porte de ma
chambre, je me lève difficilement de mon lit et enlève mes écouteurs.
« Entrez ! » criais-je
Mon père entre dans la chambre, c’est
bizarre il ne vient jamais, il doit avoir un truc à me demander.
« Coucou
Elo ; désolé de te déranger mais je voulais savoir si tu étais toujours
d’accord pour m’accompagner à mon vernissage samedi ? Et également savoir
si Jade et Cléo veulent toujours servir les cocktails ? » Me questionna mon père.
« Mais bien sur
mon papounet et les filles aussi avaient dit oui, alors pas de
souci ! »
Lui répondis-je.
Satisfait mon père sorti en me
souhaitant bonne nuit. J’avais le nez fin comme même, je savais qu’il voulait
quelque chose. Mais par contre, j’avais complètement oublié le vernissage, j’espère
que les filles non.
Je m’endormis et cette nuit là, rien ne
vint plus me perturber, ni cauchemar, ni rêves prémonitoire ou non. Juste du repos bien mérité.